l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) et le Syndicat de l'édition vidéo numérique (SEVN) ont porté plainte contre trois employés du laboratoire de TF1 et trois internautes pour la copie et la mise à disposition sur Internet du film "Les Bronzés 3, amis pour la vie"
Le procès avait lieu aujourd'hui et, selon l'accusation, le film aurait été téléchargé illégalement au moins 310 000 fois. Ce qui fait dire à Studio Canal (un des ayants droits), que les ventes médiocres de DVD (977 000 exemplaires, contre 2 millions espérés) sont directement liées "au piratage massif ".
Et aucunement au fait que les gens qui sont allés voir le film en salle l'ont trouvé tellement nul (Note moyenne Allo Ciné spectateurs: une étoile sur quatre pour 2043 critiques...) qu'ils ne voulaient surtout pas l'acquérir en DVD ?...
Reste que selon eux le manque à gagner serait de 12 millions d'euros, une coquette somme qu'ils réclament au titre de dommages et intérêts...
A Studio Canal se joignent les si charmants et si comiques Christian Clavier et Marie-Anne Chazel qui réclament la bagatelle de 1 million d'euros (les autres acteurs, nettement moins drôles, demandent quant à eux un petit euro symbolique) !
TF1, un peu génée aux entournures puisque indirectement à l'origine du piratage, se contente de ne réclamer « que » 10 000 euros...
Si les accusés, qui n'ont tiré aucun bénéfice du piratage, ont de la chance, ils seront peut-être au pire condamnés à la réquisition de la procureur : des amendes de 1 000 à 1 500 euros, avec en plus des peines de prison avec sursis (de deux à quatre mois) pour les employés de TF1. (Toute l'affaire rapportée par 01.net)
Dans le même temps, mais dans un tout autre domaine, Christine Lagarde doit faire les gros yeux en déclarant dans Les Echos que "Les banques doivent comprendre que nous avons changé d'époque", concernant les bonus que leurs grands patrons sont invités à laisser de côté.
Rappelons en effet que le Crédit Agricole, BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Mutuel, la Caisse d'Épargne et la Banque Populaire ont déjà encaissé la première tranche de fonds de 10,5 milliards débloqués par l'État dans le cadre du plan de sauvetage du système financier français .
Chez BNP Paribas, Michel Pébereau et Baudoin Prot (président et directeur général) ont montré l'exemple dès samedi en annonçant qu'ils renonçaient à leur rémunération variable pour 2008, soit respectivement 875.000 euros et 2,27 millions d'euros... une paille !
Des montants qui peuvent friser l'indécence aux yeux de certains, mais, au moins, ceux-là ne seront pas "minables pour la vie"...
lundi 19 janvier 2009
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