samedi 14 février 2009

Sacré Valentin (365 - Jour 45)


In the mood of love
Mise en ligne par mistercham

Absolument inévitable... Un 14 février la photo du jour se devait d'être liée à l'amour ! Et que les râleurs n'aillent pas me mettre en avant que cette fête est avant tout commerciale ! Car, au cas où vous ne vous en seriez pas rendu compte, tout, absolument tout est commercial ! Noël débute en octobre, Pâques est l'occasion de nous faire des tonnes de trucs en chocolat, mais aussi des pub bêlantes à coup de viande d'agneau. En mai, c'est le muguet jusque dans les gels douche, puis c'est la fête des mères, celle des pères, qui ne tarderont pas à être fêtées en tant que grand-mères, pour les premières cela s'entend, et ce malgré les progrès de la science et des moeurs... Pour être finalement couverts d'ignobles chrysanthèmes jaunâtres après l'inéluctable trépas ! Alors la St Valentin commerciale, quoi de plus normal ! 

Qu'on y ait ajouté une dose de romantisme est d'ailleurs assez surprenant car, à l'origine, la St Valentin, c'est une histoire de cul. Mi février c'est l'heure des Lupercales, pour la fertilité, dans la Rome antique, on se ballade à poil et on touche le cul des filles. Celles-là même qui, célibataires, allaient se planquer derrière un buisson dans le but d'être découvertes par un bel apollon bien décidé à leur ôter toute virginité. 

J'adhère plutôt bien à cette version de la St Valentin. C'est bien plus fou et délirant, comme la vision que je me fait de l'amour en fait. Totalement incontrôlable, soudain, passionné, irrationnel. L'amour est impossible autrement que charnel. Après il dure ou pas, qu'importe. 
Qu'on ne viennent pas me dire qu'il n'y a pas d'amour quand il y a étreinte et deux corps qui finissent par ne faire plus qu'un !

Que tout soit parti d'une rencontre sur une plage brûlée par le soleil, d'une soirée chauffée par des cocktails savamment dosés, d'une envie de braver un interdit, de succomber à un inavouable fantasme, d'un regard furtif au fond d'une bibliothèque, d'un sourire dans un sordide wagon de train de banlieue...

Le temps d'un cinq à sept, d'une nuit ou d'une vie, l'amour est ainsi à se moquer du temps, histoire de sauver l'espèce, inconsciemment, et surtout dans le plaisir, car chacun le sait, la Nature est vraiment bien faite...


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