vendredi 27 mars 2009

Un bonheur de chronique pour notre plus grand malheur

Qui ose dire que les essais sont des bouquins pas drôle à lire ? Si tel est votre opinion, avec "Deuxième chronique du règne de Nicolas 1er", vous devriez changer d'avis sans aucun problème.

Certes certains me soutiendront qu'il ne s'agit pas vraiment d'un essai, mais, comme le classe Amazon, d'un "roman historique". Je vous l'accorderai, avec un bémol toutefois, c'est que le côté historique l'emporte largement sur le romanesque tant tout ce qui est écrit ici n'est que pure réalité.

Et c'est bien pour cela que c'est à pleurer de rire. Le rire parce que le talent d'écriture de Patrick Rambaud excelle dans ce genre. Mais également parce que les aventures de Nicolas 1er, "Notre Très Émoustillant Souverain, Trésor National Vivant" pourraient bien passer pour de la fiction tant cela semble parfois incroyable.

A pleurer car justement, cela n'est pas de la fiction, et cela s'est véritablement déroulé en France, au plus haut niveau de l'Etat... De la visite à Paris de "Mouammar le Cruel" avec sa tente de bédouin, au "groupe de villageois (qui) piétina la pelouse de M. Clavier, un comédien très proche de Sa Majesté", rien ni personne n'est oublié.

Le chevalier de Guaino, le comte d'Orsay, la comtesse de Bruni, Mamma Marisa, Monsieur le Grossier du Bigard, l'austère cardinal du Guéant, le duc de Sablé, le baron Bertrand, le chevalier Le Febvre ("puissant prétorien de Sa Majesté, , hirsute, l'oeil fou et la moue dédaigneuse..."), le Prince Jean, le comte Droopy de Karoutchi, la marquise de La Garde... chacun a son fait d'arme révélé.

Cette chronique est un vrai bonheur, pour notre plus grand malheur...

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