Eh oui, je vais dire du bien de ce garçon pour le moins spécial. J’ai eu la chance de le voir dans une toute petite salle de banlieue parisienne un soir de match de Coupe du Monde de Rugby, lors d’un France/Nouvelle Zélande ! Le gars fut fort sympathique et son show très bon. Comme quoi, sa tête de lard n’est peut-être qu’une légende.
Mais là n’es pas le propos. Je souhaitais vous faire savoir à quel point j’ai apprécié La Superbe, sa dernière réalisation qui mérite bien son nom ! Ce double album propose une nouvelle tranche de vie de ce chanteur mal aimé, et parfois mal embouché (maintenant, je préfère les têtes de lard au têtes de con, et comprends donc fort bien certaines de ses positions...).
Une descente dans les tréfonds noirs de la séparation et la désillusion amoureuse sur une première galette absolument géniale. Le titre qui a donné son nom à l’album est un fabuleux duo avec une chanteuse que je ne connaissais pas, Gesa Hansen. C’est très sombre, très beau. Les mélodies sont envoûtantes, les arrangements aux petits oignons, très classe. Gainsbourien dirions nous. Sans doute, avec une belle influence de Bashung aussi, bref du grand Biolay !
L’autre galette est une remontée à la surface que certains trouveront moins forte. Il faut croire que le malheur et la détresse sont meilleurs créateurs de génie. Là le soleil revient, le rythme avec, les titres s’alignent simplement comme une délivrance. Moins poignante cette deuxième partie montre que Biolay n’est pas là uniquement pour broyer du noir. C’est plein d’espoir qui fait vivre bien sûr, mais aussi vibrer.
En cadeau, le clip de La Superbe:
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