Accroc à l'info depuis bien longtemps (je n'étais pas au collège que je me régalais déjà des dessins et autres petits papiers du Canard Enchaîné tous les mercredis) je ne manque jamais de soutenir les professions de journaliste et de photoreporter.
Pas seulement parce que j'en suis j'en suis... Mais surtout parce que les média sont aujourd'hui un des piliers de la démocratie les plus fragiles qui soient. Tout d'abord pour une raison purement conjoncturelle (les modèles économiques des quotidiens semblent aujourd'hui totalement obsolètes) mais également en raison du traitement qui leur est réservé par le public. Fouineurs, vendus, menteurs, falsificateurs et j'en passe, sont des qualificatifs de plus en plus habituels dans la bouches des gens qui parlent des journalistes. Sans compter les moyens mis en oeuvre par les salopards et autres dictatures pour empêcher la vérité (L'assassinat de Christian Poveda, les émeutes en Iran...)
Bien sûr tous les journalistes ne sont pas des moutons blancs, bien sûr certains titres de presse, certaines chaînes de TV ne sont pas des chantres de l'objectivité... Mais dans leur grande majorité les femmes et les hommes sur le terrain sont de bonne foi et sont de vrais professionnels. Ils vont au charbon tous les jours, chasser l'info, témoigner du monde qui ne tourne pas vraiment rond et certains prennent des risques terribles au seul nom de la liberté d'informer :
Le photographe Emilio Morenatti prend en photo son pied amputé suite à une blessure. (AP Photo/Enric Marti)
Un policier afghan menace des photographes après un attentat. (Paula Bronstein/Getty Images)
La même scène sous un autre angle. (PEDRO UGARTE/AFP/Getty Images)
Ces photos proviennent de la sélection sur l'Afghanistan disponible en ligne dans la rubrique Big Picture du Boston Globe. Je vous conseille vivement de vous inscrire à son flux RSS.
vendredi 4 septembre 2009
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